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Les Histoires Biens de Heihachi
27 février 2015

Paella

Clip non fourni (si en fait) et non contractuel

Paella – Paella - ♪ Ouh-ouh - Paella

C'est sur une lointaine plage, que j'admire mon œsophage,
Laissant de loin le mauvais côté d'une barbe drue, je jouis, mais quel beau rasage !
Il y a des rats officiers trop généreux sur l'alcool,
Je sens qu'ça va chier – ♪ Jeune papy lion parasol ♪
Les personnes jalousent, m'observent, me touchent les abdos,
Quand dans un film où je ferai du vélo.
Alerte une mamie brûle, je l'a jette dans les vagues,
Une tasse pêche sournoise, c'est si bon pour un frague.
Que d’applaudissements j'ai noyé une vie,
♪ Mais rien n'est gratuit la victime dormira ce soir sous la pluie ♪
Je déguste un cocktail, vue Sarcelles, en claquette,
J'soigne mon orthographe, que veux-tu, j'me la pète.
Je rentre à l'hôtel, ça me file la trique,
Ce soir j'remplis ma baignoire, mes précieuses sentent la truite.
♪ Pas de panique, en tant que flic, j'te donne le déclic ♪
On a tout le temps, on s'savonne d'abord la...

Paella – Paella - ♪ Ouh-ouh - Paella

Le lendemain matin vers quinze heures de l'après-midi, toutes mes jambes se traînent,
Dans la chambre c'est l'orgie :
Une âme de marmotte, à terre d'la compote,
Le sourire joyeux d'mon bain vidé me révolte, Booo...
...ooon direction la cuisine de l'hôtel !
On crame d'abord les filets de sol, pour la dalle au cas où elle revienne,
Je pique une fourchette, c'est alors que l'agent Bond m’interpelle :
♪ Viens avec ton bang, mon chanvre pousse sur la fenêtre ! ♪
Que c'est naze. OK on y sera, prévois une coquille,
Car mes coups sont plus vicieux que les poils souples du nombril,
Danse rapide, on va flamber les jarrets de veau,
A feu doux – ♪ Pas trop chaud ♪ – on ramasse les Légo©.
On trime, dans un restaurant sans sucre de canne,
On flic même dans l'office, c'est la coupure générale.
Seul problème : j'ai lâché une caisse d'vant l'entrée,
♪ Mais c'est infâme, j'esquive en espérant ne pas m'être fait gauler ♪

Paella – Paella - ♪ Ouh-ouh - Paella

Cette fois, j'me pète la ch'ville, j'avance avec des béquilles,
18 degrés, la chaleur illusoire tiède d'été, ma rotule qui vrille,
Bar à cocktail, ce soir c'est karaoké, 24 karatékas trop mous
OK, mon ex femme va m'le payer,
♪ Seule ma jambe saigne ♪
J'ai pas l'temps, j'm'égare dans l'métro.
J'tabasse un clodo, J'vais pas faire l'enflure, lui laisser mon maillot – Ha-ha ♫
Appartement bien noir,  une envie de vomir,
Ma libido en vrac, c'est moche... J'me sers un p'tit kir.
♪ La nuit ne fait que commencer ♪
Seule sous ma table un jour heureux, tise à volonté, c'est si bon de kiffer,
Que de joie, se faire virer pour biture ! Une dent cassée,
Jouissance et moche bienté,
Pas même un nénuphar pour obstacle, Lei ou Lang se joint à nous,
♪ Leçon de kung-fu inévitable ♪
Et tout se finit dans une ambiance de merde,
J'm'endors, sur la paella, dans mon vomi je me réveille.

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26 février 2015

Le Pari

Moi, Heihachi de la corporation Mishima, avait été joint dernièrement par un jeune freluquet à la voix douce et bourgeonnante afin de me rendre sur les lieux d'un crime atroce.

Alors que le soleil venait à peine de se coucher, mon téléphone bipolaire résonnait dans les interstices de mon appartement beau et cosy. Malheureusement, à cet instant là, je ne m'y trouvais pas car je venais tout juste de fermer la porte de sortie afin de me rendre chez le bookmaker le plus proche. Mon instinct m'ordonna de ne pas perdre une seule seconde et de faire mine de ne rien avoir entendu. Ce qui était maintenant le cas.
Je croisa ma voisine Adeline ma copine dans le hall de l'immeuble qui me parla de chose et d'autre dont je n'avais nullement besoin d'entendre et fit genre d'écouter alors que je surfais déjà sur les vagues du bitume de notre bonne vieille ville sus nommée Oulossis-les-Moulineux.
Après quelques ollies sur clochards j'arrivais à destination. Il s'agissait là d'un piteux refuge de sagouins située dans l'arrière cours du tribunal de grande sentence. Un homme à l'allure nouvelle surveillait l'entrée et la sortie qui était en fait au même endroit. L'homme m'adressa la parole de cette façon précise :

- Hey toi ! T'es en basket là ? Tu t'fous d'ma gueule ?
- Mes pantoufles sont sur le radiateur, rétorquais-je.

Il s'agissait là en fait d'un code pour rentrer. Mais ce videur moche ne devait plus se souvenir du mot de passe des convives car il m'agressa avec des mots grossiers tel que « Déguerpies maintenant ! » ou encore « Si tu persistes, j'vais te briser les deux gencives à coup de batte de hockey! ». Et comme je n'avais pas encore fait mes exercices nuptiales, je n'avais aucune raison de parler plus longtemps avec ce fou.
Par une feinte digne des grands maîtres de la Suède ancienne, je parvins à me faux-filet-au-fish sur la balustrade grâce à une escalade souple et belle puis me glissa discrètement vers la petite foule cachée par l'épaisse fumée qui régnait en ces lieux. Je sortis de ma poche de pyjama un lard-feuille en cuire inévitable puis y dérangea deux liasses de 5 afin de donner une mise de départ.
Ceci fait, je quitta le fumoir car j'étais resté en apnée depuis que j'étais sortis de mon bon bain tiède de 14h, heure locale.
Le videur ordure passé de mode me reconnut à la sortie et semblait vénère mais j'étais déjà revenu devant ma porte d'entrée vitesse. Le téléphone sonnait toujours. Je décrocha d'une main incertaine.

« Oui. Oui. Oui, oui. Oui. Non. Oui. Hum. Oui-oui. »

Puis je raccrocha le combiné sans retenue. Ces paroles semblaient intrépides et piédestal, ce qui confirma mes doutes : une nouvelle affaire allait voir le jour et je jouissais de cela au plus profond de moi.

10 février 2015

Nouvelle affaire pour un gentilhomme

C'était par une soirée de nuit sombre que commença cette journée. Heihachi s'était réveillé très tard tellement il avait bien dormi. Il s'était couché le matin même et avait prit sa cuite du siècle. Notre héros se réveilla bel et bien mais pas dans son lit. Un ronflement se fit entendre et Heihachi sursauta et tomba sur le cul. Une jeune femme séduisante à la coiffe couleur orange pastel dormait encore blottie sous une couverture de souplesse noble. Heihachi n'en revenait pas. Mais un black-out terrible empêchait le triple octogénaire de se souvenir de quoi que ce soit. Dans le doute, il partit vitesse après avoir bu un café tiédasse.
La rue était calme mais son cul lui procurait des douleurs intercostales fulgurantes. Il criait vraiment fort et réveilla tout le quartier. Pris de panique, notre héros décida de se rendre chez son dentiste urgentiste alors qu'on lui jetait des canettes vides.
Arrivé dans le cabinet de service de nuit, Heihachi fut appelé pour être examiné de plus près.
Le docteur annonça :

« - Mon cher, j'ai bien peur que cela ne soit une MST...
- Mais c'est impossible, je n'ai pas eu de rapport depuis des lustres !
- Des lustres ou des allogènes, peu importe, vous avez bien une Molaire Sérieusement Touchée ! »

Cette dernière phrase fut comme un coup de sabre dans l’hexagone pour Heihachi.
Il partit sans payer sa consultation après avoir explosé la tête de ce jeune loutre à coups de détartreur.
Son téléphone sonna :

« - Allo, dit-il d'une voix sûre et bien-pensante.
- Mr Mishima ? C'est Hwoarang, la secrétaire à la chevelure d'orang-outang, je vous appelle parce qu'une prise d'otages à été déclarée dans un cinéma miteux et vous êtes le seul garde-côte disponible ce soir...
- Oui très bien, envoyez-moi les coordonnées par la P.O.S.T.E et laissez-moi votre message après le signal sonore. Bip ! »

Heihachi marcha longtemps car le cinéma était vraiment super loin. Il croisa un vendeur de riz et lui commanda deux bols à livrer directement à son domicile à 3h du mat pétante.
Arrivé sur les lieux du futur crime, il attrapa son sabre et entra dans la salle 2. Un film en couleur y était projeté, une histoire palpitante où un homme sur-protéiné arrachait des têtes pour y chier dans le cou. Mais pas la moindre trace humaine à l'horizon, juste un démon avachit sur quatre sièges, du pop-corn dans la gueule du serpent qui lui sert de bras.
Voyant qu'il n'y avait strictement aucun danger, il entreprit sa mission vers la salle 1.
Lorsque Heihachi rentra, il fut braqué par un mec baraqué habillé de bric et de broc couleur ocre-brun. Ne laissant aucune émotion s'emparer de lui, notre héros scruta méticuleusement les environs. Il y avait des guignols attachés l'un à l'autre un sac sur la tête, deux ravisseurs dont un avec arme collée contre la tempe de Heihachi et l'autre en train de mâcher du chewing-gum saveur citron printanier. Oui, Heihachi avait du flair.
C'est alors que le type le plus menaçant s'approcha de lui les mains dans les poches et dit : « Tiens tiens, mais que vois-je ? C'est notre ami Denver, et il a des p'tits oursons avec lui, oh oh oh de mieux en mieux. »

L'homme chipa le paquet de bonbon gratuit qu'on avait filé à Heihachi en entrant dans le cinéma, puis continua :

« - Tu te souviens de moi ?
- Gouh !
- Que se passe-t-il ? Tu tires une tête vraiment laide ! »

Effectivement, Heihachi avait toujours sa terrible douleur du fion et ne parvenait à rester immobile. Il se mit à danser du ventre avec aisance.

« - Mais qu'est-ce que tu fais imbécile ?
- Oui je t'ai reconnu, dit notre héros des temps moderne, tu es Tiger Jackson ! Le meurtrier plus connu sous le nom de couille-molle !
- Comment ?! Mais je vais te buter vieux croûton ! »

Tiger Jackson, l'air vraiment vénère, s'empara de l'arme de son complice. Heihachi avait attendu ce moment pour jouer de ses talents et faire mine d'être interpellé par le déroulement du scénario du film Titinic. Tiger Jackson avait des lunettes de soleil niveau 4 et Heihachi avait bien cerné la situation et par un mouvement de vieillesse, récupéra son sabre haut-la-main et trancha la tête de son complice qui n'était d'autre qu'un type dont tout le monde se foutait à présent.
Cette subduction d'action laissa quand même le temps à Tiger de tirer un coup dans la cuisse du vieil homme maintenant à terre qui se tordait de douleur.

« - Ah ah ah ! Tes pouvoirs ne peuvent rien contre moi! Je vais maintenant te porter le coup de grâce chevalier !
- Ouh ! Attends ! J'ai une info pour toi !
- Hein ? Parle, je t'écoute !
- Et bien j'ai déjà vu ce film et si tu ne veux pas connaître la fin de l'histoire, je te conseille de me laisser partir.
- Tu crois que tes mensonges vont te sauver la vie ?
- Tant pis, tu l'auras voulu... »

Heihachi, la cuisse en sang, sauta d'un bond somptueux afin de déposer un coup de pied dans le menton du meurtrier qui le mit KO en un instant et demi.
Heihachi coupa les mains et les pieds de l'ex-teneur d'otages avant de s'installer confortablement pour regarder son moment préféré du film. « Tu as confiance en moi ? Tu as confiance en moi ? » dit Léonardo avant de mourir de froid.

1 février 2015

L'encas de l'enquête

Moi, Heihachi de la corporation Mishima, m'étais infiltré dans une soirée gala qui commémorait la prouesse d'un individu louche, j'ai nommé Mr Wulong. La danse exotique de ce jeune mongolien lui avait permit de prendre la fuite sans laisser de traces. Mais mes techniques de détective aguerrit m'ont facilement remit sur une piste des plus complexes.

 

Une fois le morpion niveau expert terminé les doigts dans le nez, je me dirigea vers l'hôtesse afin de récupérer mes clefs de skateboard. La jeune recrut à la chevelure de clémentine souple me demanda dans les plus brefs délais :

- Pourrais-je avoir votre numéro ?
- 06 17 55...
- Celui de votre vestiaire cher monsieur !

- Je...

Je compris vitesse que cette charmante dame était sous l'emprise de drogue puissante. Je sortis mon flingue pour plus de sûreté, récupéra mon veston semblable à celle de ma nuisette de nuit et pris la direction de la sortie pour me dégourdir la gâchette.


Un type louche appuya sur un bouton afin d'appeler l'ascenseur. J'entra d'un pas lourd et ambitieux.
Le cortex sensoriel mis en marche en direction du rez-de-chaussée, je porta mon regard d'un œil vif sur cet être, semblable à un mammifère des temps anciens. Il était laid, petit, moche et orange. Il devait avoir la nausée à force de voyager dans le temps. Je fouilla dans mes poches à la recherche de solupred afin de porter secours à ce misérable mais à ma plus grande surprise, je trouva un petit morceau de papier froissé dans ma poche. Il y avait une sorte d'inscription latine gravé au stylo bic dessus. Je lu à haute voix douce le parchemin :

« Cher Mr Wulong, rendez-vous ce soir après votre conférence de presse au bar du coin, signé vous-savez-qui. »

 

« Oh Mon Dieu ! » m'exprimais-je sans retenu. Le petit Dino nain qui me servait de couverture au sens propre rétorqua par de terribles flatulences pondérales pour m'exprimer ses salutations les plus distinguées.
J'étais de plus en plus près de ma piste, il n'y avait qu'un pas entre lui et moi mais je ne pouvais pas justifier ces heures sup et rentra chez moi vitesse et précipitation.

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